• Skip to primary navigation
  • Skip to content
  • Skip to footer
Renotherm - chauffagiste Paris
  • Chauffage & Climatisation
    • Pompes à chaleur (PAC)
      • Pac air/eau haute température
      • Pompes à chaleur air/air
    • Chaudières à condensation
    • Plancher chauffant
      • Plancher chauffant en rénovation
    • Murs chauffants
    • Plinthes chauffantes
    • Glossaire
  • Dépannage
  • Plomberie & Sanitaires
  • A propos
    • L’entreprise
    • Partenaires
  • Contact

Glossaire

La terminologie technique, souvent très utile:


Ballon tampon
Bouteille de mélange
Chaleur latente / sensible
Chaudière à condensation
Chauffe-eau « double énergie »
Compresseur Scroll
Consommation d’énergie et émission de CO2
COP
EVI ou l’injection de vapeur
Fluide frigorigène
Inverter – la boîte de vitesses automatique
Kilocalorie (Kcal) et puissance
La pompe à chaleur : comment ça marche ?
Les cycles de dégivrage

Les pompes à chaleur à air comparées aux autres systèmes
Monobloc et Split
Pac air/eau haute température
Plancher chauffant/rafraîchissant (PC)
Pouvoir calorifique et rendement
Pression – température
Prix d’un kWh
Puissance selon la ∆T et la taille des radiateurs
Qu’est-ce que l’effet de serre ?
Régulation loi d’eau
Sources d’énergie
Température de base
Température « point de rosée »
Ventilo-convecteurs

Ballon tampon

Réservoir (accumulateur d’eau de chauffage) relié en parallèle ou en série après le générateur de chaleur. La fonction du ballon tampon est d’augmenter le volume total de l’eau dans l’installation. Il est indispensable pour les pompes à chaleur en régime TOR (tout ou rien – on/off). Pourquoi ?
Quand le volume d’eau est insuffisant, une PAC haute température va atteindre trop vite ses limites (55-60°C, par exemple), ce qui va entraîner l’arrêt du compresseur. Si la température d’ambiance souhaitée est de 21°C, mais la t° réelle de 16°C, l’eau de chauffage se refroidit et la PAC redémarre. Mais, ayant dépassé ses limites, elle s’éteint tout aussi vite.
A chaque démarrage d’une PAC non Inverter, il y a un gaspillage d’énergie électrique ce qui diminue la performance. D’un autre côté, « les cycles courts » raccourcissent la durée de vie du compresseur. Le ballon tampon augmente l’inertie thermique de l’installation et les démarrages de la PAC sont moins nombreux mais plus longs. La t° d’ambiance augmente parallèlement à la t° de l’eau de chauffage.
Le volume total d’eau (installation + ballon tampon) est calculé à un minimum de 15 L pour 1kW puissance PAC.

Balon tampon


Bouteille de mélange

La bouteille de mélange (appelée aussi bouteille casse pression) est un récipient de petit volume avec plusieurs entrées et sorties (picages), relié à l’installation directement après le générateur de chaleur (PAC ou chaudière). Elle sert à distribuer l’eau de chauffage à des t° et à des débits différents. Indispensable en cas de plancher chauffant + radiateurs. La bouteille de mélange a aussi deux autres fonctions : décanteur des bouts et purgeur d’air.

Bouteille de mélange


Chaleur latente / sensible

Chaleur latente : La quantité de chaleur qu’il faut ajouter ou retirer d’un corps pour modifier son état sans changement de température.
Chaleur sensible : La quantité de chaleur qu’il faut ajouter ou retirer d’un corps sans modifier son état..


Chaudière à condensation

Ce type de machines de chauffage sont capables de refroidir le produit de combustion jusqu’à une t° inférieure à celle de la t° « point de rosée ». Grâce à la condensation provoquée, la chaudière récupère la chaleur (chaleur latente) des vapeurs d’eau participant à la combustion. Le rendement des meilleures chaudières à condensation est approximativement de 110% sur PCI. Lire la suite …


Chauffe-eau « double énergie

Préparateur d’eau chaude sanitaire avec une serpentine en tuyaux plongée dans le volume à chauffer où circule de l’eau de chauffage à t° élevée. Appelé « double énergie » car il a aussi une résistance électrique d’appoint. Les chauffe-eau doubles énergies sont largement utilisés également dans les systèmes solaires thermiques.


Compresseur Scroll

Inventé en 1956 par le français Léon Creux, il est composé de deux spirales – l’une fixe et l’autre mobile. A première vue, il est difficile d’imaginer que l’on puisse obtenir une pression élevée avec des spirales. Voici les bases du principe: La spirale mobile est placée contre la fixe. Ceci permet la création de plusieurs volumes entre les deux pendant l’aspiration. Ces volumes sont déplacés progressivement au cours du mouvement orbital de la spirale mobile pour être libérés vers l’orifice de refoulement central. Les deux spirales sont fixées l’une contre l’autre de manière très précise. Ce besoin de précision explique la commercialisation tardive de ces compresseurs dans les années 1990. Elle a été rendue possible grâce au développement des technologies des machines d’usinage à contrôle numérique.


Consommation d’énergie et émission de CO2


consommation-d-energie
* Extraction, transformation, distribution d’énergie

Les bâtiments résidentiels et tertiaires consomment 46% de l’énergie en France. Ce même secteur, vient en deuxième position avec 25% d’émission de CO2, ou 100 millions de tonnes, après celui des transports.
Sans aucun doute, plus de 90% sortent de nos cheminées! 90 millions de tonnes de CO2 rien que pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Si on demande aux spécialistes en isolation, ils sont catégoriques : Regardez votre isolation, avant tout l’isolation!
En France, la consommation moyenne pour chauffer 1 m² est de 210 kWh par an.
Dans la construction contemporaine, la nouvelle Réglementation Thermique 2005 fixe un niveau moyen de 85 kWh/m² par an. Si on construit sa maison, l’isolation et la performance énergétique sont prévues/calculées dans le projet. Ce niveau moyen peut être réduit au moins de moitié en appliquant des technologies et des matériaux d’isolation innovants. Comment est envisagée la question des anciens immeubles construits selon des critères d’antan ?
Depuis le 01.11.2006, un Diagnostic de Performance Energétique (DPE) est nécessaire lors de la vente des maisons anciennes. Cette méthode à deux échelles : « énergie » et « environnement » indique à l’acheteur combien de kWh sont nécessaires pour le chauffage et l’ECS d’1 m², ainsi que l’équivalent de CO2 par m². Le DPE est aussi obligatoire pour les locations et la livraison de logements neufs depuis le 01.07.2007.

consommation-d-energie

L’ancien parc immobilier représente un défi énorme quant à l’économie d’énergie et en conséquence la diminution de l’émission de CO2. Il s’agit de maisons faiblement isolées, avec des systèmes de chauffage anciens et mal régulés. Et si dans les constructions neuves les problèmes sont prévus et résolus en amont, dans la rénovation, la question est beaucoup plus complexe. En premier lieu, bien sûr, l’isolation. Imaginez-vous un immeuble ou maison du 19ème siècle, en pierre de taille, isolée, de l’extérieur ? Même de l’intérieur, ceci exige des travaux lourds. Dans la rénovation, il faut donc d’abord toucher ce qui est plus accessible : anciennes chaudières à combustibles, émetteurs de chaleur, régulation, etc.


Dans le tableau ci-dessous, on peut voir combien de kWh d’énergie il y a dans les combustibles les plus utilisés ainsi que la quantité de CO2 dans chaque unité.

COMBUSTIBLE UNITE DENSITE kWh 100% PCI CO2kg/unité CO2gr/1kWh
Fioul 1 litre 0.840kg/litre   9.8 kWh/litre 2.9kg/1 litre 0.296gr/kWh
Gaz naturel 1 M 3 0.720kg /M3   9.9 kWh/M 3 2.3kg/M 3 0.232gr/kWh
Propane 1 M 3 1.870kg/M3 23.9 kWh/M 3 5.4kg/M 3 0.226gr/kWh

Chacun de ces combustibles émet dans l’atmosphère une quantité de CO2 égale approximativement à trois fois sa masse. Même si cela paraît « surnaturel » pour les laïcs, c’est un fait indéniable.
Est-ce que ces chiffres seront les mêmes si on prend en compte le rendement des chaudières ? Bien sûr que non !
Pour mémoire : P.C.I. – Pouvoir calorifique inférieur : la quantité de chaleur libérée lors de la combustion sans la condensation de la vapeur d’eau. Si dans 1 l de fioul à 100% PCI il y a 9,8 kWh, il dépend surtout de la performance de la chaudière quelle partie de cette énergie sera restituée et quelle partie sortira par la cheminée. Les chaudières d’il y a 15-20 ans commençaient leur vie avec un rendement moyen de 90% sur PCI. Actuellement, à leur âge, ce COP est sans doute plus faible. Les chaudières à condensation font figure d’exception avec 100% et plus sur PCI, mais elles n’existaient pas à cette époque.
Regardons le même tableau : combien de CO2 pour 1 kWh rejette votre chaudière de 20 ans à fioul ou à gaz, avec une performance pas trop mauvaise de 80 % sur PCI. Pour convertir, on multiplie 100 % PCI kWh du combustible respectif par un coefficient 0,8 – rendement chaudière. Ensuite, pour la quantité CO2 gr/kWh, on divise la quantité CO2 kg/unité par l’énergie restituée.


COMBUSTIBLE UNITE DENSITE kWh 80% PCI CO2kg/unité CO2gr/kWh
Fioul 1 litre 0.840gr/litre   7.8 kWh/litre 2.9kg/1 litre 0.370gr/kWh
Gaz naturel 1 M 3 0.720kg /M3   7.9 kWh/M 3 2.3kg/M 3 0.291gr/kWh
Propane 1 M 3 1.870kg/M3 19.1 kWh/M 3 5.4kg/M 3 0.283gr/kWh


Ce sont des émissions liées à l’extraction, la transformation et la distribution. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie (ADEME) nous donne des chiffres différents selon l’utilisation et la saison.

  • Chauffage (chauffage électrique, consommation électrique de tous les éléments périphériques dans une chaufferie à gaz ou à fioul : circulateur, régulateur, etc.). Quantité CO2 dépendant de la production d’énergie électrique pendant la saison d’hiver – 180 g/kWh.
  • Eclairage (résidentiel, tertiaire, public ou industriel) – 100g/kWh.
  • Usage résidentiel et tertiaire : sans chauffage et éclairage (cuisson, lavage et produits bruns) – 60g/kWh.
  • Autres (froid, ECS, climatisation, agriculture, BTP, arme) – 40g/kWh.

La quantité de CO2 par kWh/électricité en France est variable. Elle est la plus importante pour le chauffage électrique, 180 g/kWh, car pendant l’hiver, quand la consommation est la plus grande, à part les centrales nucléaires, d’autres modes de production (centrales thermiques à combustibles) sont chargés. Néanmoins, le taux moyen de 95 g/kWh reste considérablement plus bas qu’en Europe (340 g/kWh), notamment grâce à la part importante de l’énergie nucléaire « pure ».

L’effet direct sur l’environnement

Tous les systèmes de chauffage à combustible ont une contribution directe du fait de l’émission de CO2.
Quel pourrait être l’effet direct d’une pompe à chaleur sur le réchauffement climatique et dans quels cas se produirait-il?

Selon leur puissance, les PAC sont chargées avec une quantité de fluide frigorigène différente.
Les machines avec une puissance calorifique de 13 kWh contiennent en moyenne 3 kg de fluide. Dans les systèmes frigorifiques, divers fluides sont utilisés.

Le CFC (chlorofluorocarbure) R12 détruit la couche d’ozone par le chlore qu’il contient et il a été remplacé par le R134a. Interdit depuis le 01/01/1995.

Le HCFC (hydrochlorofluorocarbure) R 22 a été remplacé par le R 407C et il a été interdit pour les nouvelles installations pour les mêmes raisons depuis le 01/01/2004.

Les plus utilisés aujourd’hui HFC (hydrofluorocarbures) R 134a, R 407C, R 410A, R 404A ne contiennent pas de chlore et ils sont inoffensifs pour la couche d’ozone. Mais, libérés dans l’atmosphère, leur effet sur le changement climatique, comparé au CO2, n’est pas moindre, voire il est maintes fois plus important.

Dans quels cas de figure c’est possible ?

  • En cas de fuite non constatée
  • En cas d’erreur de manipulation ou de libération de fluide

Pour les systèmes monobloc, le risque de fuite est exactement le même que pour un frigo. La PAC est chargée et testée dans l’usine. Les systèmes split (climatiseur et PAC avec groupe extérieur et unité interne ; PAC à détente directe) pour lesquels certains modules sont montés et testés sur le chantier, demandent plus de compétences professionnelles et plus de respect pour l’environnement.
Les fluides frigorigènes ne modifient pas leurs qualités/propriétés avec le temps. Ils n’ont pas besoin d’être remplacés périodiquement. Un système thermodynamique, clim, pompe à challeur ou si vous voulez votre frigo, est chargé avec un fluide frigorigène à vie. Quand tout est bien conçu par le fabricant et tout aussi bien installé par nous, les installateurs, le djinn est condamné à travailler pour l’éternité uniquement dans sa bouteille ! Bien sûr, le risque n’est jamais zéro ! Pourtant, ce que nous venons de dire nous donne droit de considérer que l’impact direct d’une PAC sur l’effet de serre, comparé à une chaudière, est plutôt minime.


Chaque appareil électrique a sa part de contribution dans l’émission de CO2 en fonction de la consommation. Quand on achète un frigo ou une machine à laver, on a l’info concernant sa performance sur l’étiquette multicolore, obligatoire pour la plupart des appareils électriques. L’efficacité énergétique de l’appareil est évaluée en termes de classes d’efficacité énergétique, notées de A à G. La classe A étant celle à rendement optimum, G la moins efficace. Les étiquettes fournissent également d’autres informations concernant le choix entre divers modèles.

L’efficacité énergétique ou thermodynamique, d’où l’émission de CO2, d’une PAC dépendent de son COP. Pour mémoire, le COP est le rapport entre la chaleur restituée et l’énergie consommée.


COP

COP est le rapport entre la puissance restituée et la puissance absorbée.
Puissance absorbée : l’énergie électrique en kWh consommée.
Puissance restituée : l’énergie thermique en kWh restituée.
COP = Puissance restituée / Puissance consommée


EVI ou l’injection de vapeur

EVI (de l’anglais : Enhance Vapour Injection) est une nouvelle technologie, appliquée prioritairement dans les PAC air/eau haute température.

Après le condenseur, une petite quantité du liquide frigorigène est prélevée. Détendu séparément, il est injecté de nouveau pendant la phase de compression. La vapeur ainsi obtenue a deux fonctions. D’un côté, elle rafraîchit le compresseur. D’un autre, elle augmente la pression de condensation et la quantité de chaleur dans le condenseur sans utiliser d’énergie supplémentaire.

Il ne faut quand même pas comparer « l’injection de vapeur » dans une PAC et celle dans un moteur de voiture : dans un circuit fermé, il n’y a pas de combustion mais de l’évaporation et de la condensation.

D’autres détails sont expliqués dans les chapitres « La PAC air/eau haute température (EVI).»


Fluide frigorigène

  • CFC (chlorofluorocarbure) R 12 – détruit la couche d’ozone car il contient du chlore. Interdit depuis le 01/01/1995. Remplacé par le R 134a.
  • HCFC (hydrochlorofluorocarbure) R 22 est remplacé par le R407C et il est interdit dans les installations neuves depuis le 01/01/2004, pour les mêmes motifs.
  • HC (hydrocarbure) R290 – gaz propane et CO2 – dioxyde de carbone, sont encore rarement utilisés dans des systèmes thermodynamiques.
  • N3H – amoniac, utilisé encore dans certains anciens frigidaires. Toxique.

Les plus utilisés aujourd’hui, HFC (hydrofluorocarbure) R 134a, R 407C (composé de R134a et R125), R 410A, R 404A, ne contiennent pas de chlore et ils sont inoffensifs pour la couche d’ozone.

Le R410A reste liquide à -4°C. Même si on le refroidit plus, à -14 °C par exemple, il peut rester en état liquide mais à une pression plus basse, 5 bar. Tout contact avec un milieu à t° plus élevée déstabilise leur équilibre – le liquide se transforme en vapeur en absorbant de la chaleur (chaleur latente) du milieu qui a provoqué le changement de son état.


Inverter – la boîte de vitesses automatique

Le mot Inverter ne signifie absolument pas « réversible ». De même un système de climatisation peut être réversible sans être Inverter. Selon le jargon professionnel Inverter signifie :
« Modulation de la vitesse de rotation d’un moteur électrique en fonction de la fréquence du courant d’alimentation ».

Le moteur électrique est celui qui fait tourner le compresseur. En modifiant la vitesse de rotation du compresseur, la machine adapte sa puissance à l’inertie thermique et au besoin réel de chaleur dans l’installation.

  • Au démarrage d’une PAC classique il y a un pic d’intensité important: 20,30, ou même plus de 40 Ampers pour certains modèles. Logiquement cela entraîne une consommation supplémentaire d’électricité. Une fois en marche, le compresseur tourne à la même vitesse et il maintien la même puissance et la même consommation jusqu’à la t° désiré.
  • Le démarrage d’un système à puissance variable est progressif. Le courant dirigé vers le compresseur est augmenté étape par étape. Avant la t° de consigne, la machine commence à diminuer l’intensité, mais a la fois elle réussit à maintenir une t° maximale, avec faible vitesse de rotation dans le compresseur, toute en consommant la quantité minimale d’énergie. C’est un peu comme une boîte de vitesses automatique. Elle adapte la puissance du moteur selon la vitesse et l’inertie de la voiture. Voilà ce que c’est l’Inverter!


Kilocalorie (Kcal) et puissance

1Kcal = la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter d’1°C la température d’1 kg d’eau.
La quantité de chaleur dans un volume d’eau est égale à sa masse multipliée par sa t°.

Dans 2 litres d’eau à 60°C, il y a moins de chaleur que dans 60 l à 3°C, même si on peut se brûler avec la première alors que la deuxième est proche du point de congélation. Les calories sont comme le sel dans l’eau. Si dans une casserole de 2 litres vous mettez 200g de sel et dans une autre, de 6 litres, 300 g, l’eau dans la première sera plus salée même si dans la deuxième il y a plus de sel.

Un système thermodynamique transforme un grand volume d’air ou d’eau de la nappe phréatique à basse température. En extrayant la chaleur de cette « source froide », la PAC restitue l’énergie thermique dans la « source chaude », le chauffage dans la maison, dans un moindre volume à t° plus élevée.

La puissance calorifique (thermique) est la quantité de chaleur produite pour un temps défini:

  • Volume kg. x T°C / Temps = Puissance en Kcal/heure

Les recommandations actuelles Documents Techniques Unifiés (DTU) sont de mesurer en Watts et non plus en Kcal. C’est la raison pour laquelle la puissance calorifique de tous les générateurs de chaleur est transformée en Watts.

  • 1Kcal/heure = 1.163 Watts
  • 1 Watts = 0.86 Kcal/heure
Pourquoi 1 kg et pas 1 litre ?

1 litre d’eau à 5°C et à pression atmosphérique de 1,013 bar (au niveau de la mer) pèse 1 kg. A la même pression mais à 50°C, l’eau perd 1,12% de sa masse volumique. A 60°C, 1,69% et à 99°l’eau est plus légère de 4,12%.


La pompe à chaleur : comment ça marche ?


Pompe à chaleur!?
Est-ce que ce nom est suffisamment parlant ?
Qu’est-ce que c’est et comment ça marche ?
Pourquoi c’est économique ?
En fait, on en a tous à la maison- c’est notre frigo mais « à l’envers », enfin … presque
Parfois, une explication de deux ou trois lignes est insuffisante, mais si on approfondit elle devient trop complexe pour être comprise par tout le monde.

  • La chaleur est présente dans l’air jusqu’à une température 0 absolu (0 K) ou -273°C.
  • La chaleur se déplace toujours d’un milieu chaud vers un milieu plus froid.
  • Les gaz changent leur température en fonction de la pression.
  • La température à laquelle une substance passe de l’état de gaz à celui de liquide et vice versa dépend de la pression.
  • Chaque substance absorbe une quantité importante de chaleur en passant de l’état de liquide à celui de gaz, et inversement – elle libère cette chaleur lors du processus de condensation.


  • 100 kcal sont nécessaires pour chauffer 1 kg d’eau de 0°C à la température d’ébullition100°C. Pour transformer en vapeur ce kg d’eau, on a besoin de 540 kcals.
  • Si on inverse le cycle en provoquant la condensation de la vapeur, elle va libérer la même quantité d’énergie – 540 kcal de chaleur- et elle va retrouver son état d’origine : 1kg d’eau à 100 °C.

PAC -échange chaleur


  • Le compresseur aspire de l’évaporateur le fluide frigorigène en état gazeux. Comprimé dans le condenseur à l’entrée du détendeur, le fluide frigorigène augmente sa température.
  • C’est notamment dans le condenseur (source chaude), échangeur de chaleur fluide frigorigène – eau, que le contact du fluide avec l’eau du chauffage qui a une t° plus basse, provoque une condensation accompagnée d’une libération massive de chaleur (calories).
  • Suite à la basse permissivité (contrôlée) du détendeur, la pression et la t° du fluide déjà condensé (liquéfié) qui passe, diminuent brusquement.
  • Dans l’évaporateur (source froide), échangeur de chaleur fluide frigorigène – air, le contact du fluide avec l’air extérieur qui a une t° plus élevée provoque de nouveau un changement de son état. Cette fois, il s’évapore en absorbant des calories.

Fonctionnement de la PAC


Les cycles de dégivrage

Valables pour les pompe à chaleur qui utilisent comme « source d’énergie » l’air extérieur.

L’air se condense et transmet sa chaleur au fluide frigorigène par l’intermédiaire de la surface de l’évaporateur à travers lequel il passe, dirigé par le ventilateur. Quand la t° de l’air extérieur baisse, la t° du fluide baisse aussi, ainsi que celle dans l’évaporateur. Si la t° à la surface de l’évaporateur descend au dessous de 0°C (température de rosée) < 0°C), la vapeur dans l’air qui le traverse ne se condense plus mais commence directement à geler. Le givre ainsi formé remplit progressivement les espaces entre les ailettes pour à la fin couvrir l’évaporateur avec une couche qui ne permet plus le passage de l’air. L’échange de chaleur s’arrête.

Comment la PAC réagit-elle ? Pour une période courte les gaz chauds sont dirigés vers l’évaporateur au lieu du condenseur. Le givre formé fond et l’appareil revient à son rythme de fonctionnement normal.

Le processus décrit s’appelle un cycle de dégivrage.
A la fin de chaque cycle de dégivrage un nuage de vapeur se forme provoqué par la haute t° du fluide frigorigène injecté dans l’évaporateur. Du calme! La machine ne brûle pas! Tout simplement elle s’est chauffée elle-même pendant quelques minutes.


Les pompes à chaleur à air
comparées aux autres systèmes

Ce type de machines capte la chaleur de l’air extérieur.
Une source d’énergie avec beaucoup d’avantages mais aussi d’ inconvénients. Qui sont ils?

PAC eau/eau – nappe phréatique

La nappe phréatique représente sans doute la source froide  la plus chaude. La t° des eaux souterraines varie pendant toute l’année dans une fourchette très étroite : entre 8° et 12 °C. Même pendant les jours les plus froids une telle PAC est en état de satisfaire pleinement les besoins de chauffage.
Avantages: Les pompes à chaleur eau/eau sur nappe avec plancher chauffant ont la meilleure performance avec un COP entre 5 et 6.
Inconvenients: Avez-vous sous votre terrain des eaux souterraines? Si oui, quel est leur volume? De1 m³ d’aeu la pompe absorbe 6kW, pour une maison de 100-150 m² il faut un débit entre 2 et 3 m³h. Et pas en dernier lieu – il ne faut pas oublier le prix du forage.

PAC eau glycolée /eau – captage horizontale

Ces machines utilisent comme  source froide la terre de surface à une faible profondeur d’un environ 1 m. Elles sont appelées « géothermiques » mais il faut plutôt les qualifier de « géosolaires » car elles transforment la chaleur accumulée grâce au soleil et les pluies.
La t° de cette couche superficielle de la terre varie entre 13°C au début de l’hiver et 5°C à la fin.
Avantages: COP 4 et + avec plancher chauffant.
Inconvénients : Pour une maison de 100-150 m² il faut un captage d’une surface de 150-225 m². Si le terrain est suffisant il faut aussi prendre en compte la végétation (arbre et buissons) et bien sur le prix du décapage.

PAC eau glycolée/eau – sonde géothermique

C’est la vraie énergie géothermique. Nous savons que la t° de la terre augmente en profondeur.
Avantages : COP 4 et + avec plancher chauffant. L’énergie obtenue par 1 ml de sonde géothermique est d’environ 50w. Cela signifie que pour une maison d’environ 100-150m ² il faut deux forages d’une profondeur minimale de 100 m.
Seul inconvénient : le prix du forage.

Aérothermie :

Avantages :

La pompe à chaleur à air contrairement aux machines décrites plus haut, fonctionne avec une source d’énergie pratiquement inépuisable. Elle ne dépend pas du terrain pour le captage, ni du débit d’eau – nappe phréatique. Elle ne nécessite pas de travaux importants ou chers comme le décapage du terrain ou le forage. Elle a besoin uniquement d’air.

Inconvénients :

  • C’est l’instabilité de la t° de l’air qui est à l’origine de son principal inconvénient. La performance d’une telle PAC est très dépendante des conditions climatiques.
  • Quand il fait froid et le besoin de chauffage augmente, sa puissance calorifique diminue. Mais le résultat final ne dépend pas uniquement d’elle même. La performance globale dépend beaucoup des émetteurs de chaleur.
  • Le bruit généré par le compresseur et le ventilateur joue dans le choix de l’emplacement de la machine. A environ 50 dB (taux moyen du bruit annoncé par la plupart des constructeurs) il est clair que c’est assez incorrect de monter sa PAC à 5 m de la chambre à coucher de ses voisins!
types_pacs


Monobloc et Split

On appelle Monobloc chaque clim, PAC ou autre système frigorifique, dont le compresseur, le condenseur et l’évaporateur sont réunis dans un corps unique (clim mobile, certaines PAC air/eau, frigos). Le réseau frigorifique d’un monobloc est chargé et testé dans l’usine.

Split est un climatiseur avec une unité externe et une ou plusieurs unités internes. Le compresseur et l’échangeur fluide/air se trouvent dans l’unité externe (groupe extérieur). Le raccord frigorifique avec les unités internes est monté et testé sur le chantier.

Split sont aussi toutes les PAC air/eau pour qui on utilise un groupe externe standard clim et unmodule hydraulique comme intermédiaire avec l’installation de chauffage.


Pac air/eau haute température

Daikin Altherma Haute température – 80 C°
Quelle pompe à chaleur peut-on qualifiée de Haute Température et laquelle non ? Cette question est restée ouverte alors qu’un développement rapide des technologies de chauffage thermodynamique a eu lieu ces dernières années. Pour nous la réponse a été trouvée et elle mérite une place à part  dans notre site!
Lire la suite …


Plancher chauffant (PC)/rafraîchissant

Le plancher chauffant/rafraîchissant est constitué le plus souvent de tuyaux PER (pollyetilenne réticulée) posés en forme d’escargot sur une dalle isolante à plots et recouverts d’une chape en ciment d’une hauteur de 30-40 mm maximum.
La puissance calorifique, comme pour les radiateurs, est mesurée en Watts/m². La puissance d’un m² de sol chauffant dépend de la densité des tuyaux (le pas de pose). La densité varie entre 10 et 30 cm – plus le pas est petit, plus l’échange de chaleur entre les tuyaux et la dalle est efficace. Le bon rendement d’un plancher chauffant/rafraîchissant dépend principalement des facteurs expliqués ci-dessous. Ces facteurs sont constants et interdépendants.

  • Le plancher chauffant/rafraîchissant occupe la totalité de la surface de la pièce chauffée.
  • La t° de surface du sol ne doit pas dépasser 28 °C.
  • La t° de l’eau dans les tuyaux ne doit pas atteindre 40°C ou +, même au pas de pose maximal (à pas de pose 15 cm cette t° dépasse les 35°C seulement pendant les périodes les plus froides).

Le débit et la densité des tuyaux sont déterminants pour la t° de la pièce chauffée.
Par exemple, un pas de pose de 15 cm fournit 60-65 Watts/m² pour une température de 20-21 °C dans le séjour, un pas de pose de 20 cm donne 45-50 Watts/m² pour une température de 18-19 °C dans les chambres. Le plus petit pas est utilisé pour la salle de bains : 10 cm, 90-95 Watts/m² pour une t° de 21-22 °C.

Plancher chauffant (PC)/rafraîchissant
Le revêtement du sol

Le choix du revêtement du sol est limité par la résistance thermique des matériaux qui ne doit pas dépasser 0,15 m².K/W. Ceci n’est pas très contraignant en réalité, parce que les revêtements à sceller ou à coller les plus fréquemment utilisés sont largement au-dessous de cette limite :

  • Tous les types de carrelages et de pierres naturelles
  • Linoléum et PVC collé
  • Moquette rasée à coller
  • Parquet en bois à coller
  • Sol stratifié et parquet flottant (il est nécessaire de faire attention à la résistance thermique annoncée par le producteur. Certains systèmes PC ont une sous-couche spécialement conçue pour ce type de revêtements).
  • La moquette à poils trop longs – n’est pas recommandée
  • Parquet sur lambourdes – à éviter absolument (l’espace entre le sol et le parquet limite l’échange de chaleur).
Les avantages et les «inconvénients » – les idées reçues

« Inconvénients » :

Puisque c’est difficile d’en trouver, on va citer comme tels quelques idées reçues :

  • Le trop de poussière à la maison est due au plancher chauffant.
  • Le plancher chauffant provoque une sensation « jambes lourdes » et des maux de tête.
  • Le plancher chauffant ne chauffe pas car il fonctionne à basse température.

Avantages :

  • Le plancher chauffe par rayonnement et par conduction. Le mouvement de l’air est diminué au minimum. Si vous avez trop de poussière, c’est la faute de votre femme de ménage.
  • La t° au sol est limitée à 28 °C, alors que la t° de la peau est de 30 °C. Il est pratiquement impossible de sentir le sol chauffant par le simple contact des pieds. L’absence de danger pour la santé de cette différence de température minime est garantie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que le PC est le mode de chauffage préféré dans beaucoup d’hôpitaux.
  • Le PC est un émetteur de chaleur invisible. Les murs ne sont pas occupés par des radiateurs encombrants. Il n’y a pas de traces de salissures sur les murs. Il n’y a aucun bruit de ventilateurs et de circulation d’eau.

Comparés à tous les autres émetteurs de chaleur, le PC assure la distribution la plus homogène de la chaleur dans l’air. Le PC occupe la totalité de la surface du sol et cela lui permet de fonctionner à basse température – ce qui est son plus grand avantage. Le plancher chauffant est l’émetteur de chaleur le plus économique!

  • Le PC est aussi rafraîchissant. Associé à une pompe à chaleur réversible, il assure la climatisation pendant l’été.


Pouvoir calorifique et rendement

Le pouvoir calorifique est la quantité de chaleur dégagée pendant la combustion.

P.C.S – Pouvoir Calorifique Supérieur : la quantité de chaleur libérée lors de la combustion, y compris la condensation de la vapeur d’eau (chaleur latente).
P.C.I.- Pouvoir Calorifique Inférieur : la quantité de chaleur libérée lors de la combustion sans la condensation de la vapeur d’eau.

100% PCI de certains combustibles courants :

  • 1 kg de propane fournit 12.8 kWh
  • 1 kg de butane fournit 12.6 kWh
  • 1 m3 de gaz naturel fournit 9.9 kWh
  • 1 l de fioul fournit 9.8 kW
  • 1 kg granulés de bois 5 kW

Le rendement de la chaudière détermine quelle partie du pouvoir calorifique est restituée et combien de chaleur s’échappe par la cheminée. Sa valeur est le plus souvent donnée par les fabricants sur PCI. Le rendement d’une chaudière de 20 ans est d’environs 80% PCI.


Pression – température

La pression c’est la force exercée sur une surface donnée.

  • 1 Pascal = la force d’un Newton sur 1m²
  • 1 Bar = le poids de 10 m colonne d’eau sur 1cm²
  • 1 Atm = 101325 Pa, ou 1.013 bar (la pression atmosphérique au niveau de la mer)
  • 1 kilo Pascal (kPa) = 1 000 Pa
  • 1 bar = 100 (kPa)

10 m colonne d’eau sur 1 cm² égale 1L. Si on adopte la règle que 1 L d’eau pèse 1 kg, il ne faut pas se demander pourquoi le garagiste vous dit avoir mis 3 kg dans vos pneus ! Il ne parle pas de 3 kg d’air, il a pompé vos pneus jusqu’à 3 bars de pression ou 30 m colonne d’eau.

La modification de la pression et de l’état des différentes substances dépend de la t° et inversement: ces derniers changent leur t° et état en fonction de la pression. La pompe à vélo chauffe par l’air compressé à l’intérieur. Au bord de la mer où la pression est de 1,013 bar, l’eau bout à 100°C. Au Mont Blanc, à 0,55 bar, l’eau bout à 84°C. Dans la cocotte minute, même au-dessus de 100 °C, l’eau (la nourriture) ne bout pas et il n’y a pas de vapeur parce que la haute t° augmente proportionnellement la pression dans le réceptacle fermé. Quand on ouvre la soupape, une grande quantité de vapeur se dégage même si la cocotte n’est plus sur le feu mais à la terrasse.

Vous ne croyez tout de même pas que tous ces nuages de vapeur attendent sous le couvercle? La pression tombant brutalement, plus vite que la t°, une évaporation immédiate se produit.

Dans une PAC la pression règne ! La machine l’augmente ou la diminue en fonction de la t° de la « source froide » ou de la « source chaude ».


Prix d’un kWh

Pour beaucoup d’entre nous, le kWh est le chiffre sur le compteur d’électricité.
Mais le kWh est également la quantité de chaleur dans un combustible qui dépend de son pouvoir calorifique.
Pour mémoire : PCI, ou Pouvoir Calorifique Inférieur, est la totalité d’énergie thermique contenue dans une unité – 100%, ce qui représente plutôt une valeur de laboratoire.
La chaleur réellement restituée, et de là le prix d’une kWh, dépend de la performance du générateur. Le rendement d’une chaudière classique neuve ou un poêle à granules est d’environ 90 % sur PCI. Les chaudières à condensation font exception avec 110% sur PCI pour les meilleurs modèles. La performance d’une chaudière de 20 ans dépasse rarement 80% sur PCI.

Comment calculer le prix d’un kWh ? Ce n’est pas compliqué !

  • Prix de 1kWh = prix unité combustible / (100 PCI x coeff. Rend. Chaudière)

Exemple avec 1l fioul et rendement chaudière 80% sur PCI :

  • 0.70€ 1 litre fioul / (9.8kWh x 0.80)
  • 0.70€ / 7.84 kWh = 0.0893€ pour 1kWh fioul

Voici une méthode encore plus facile :

Dans la table ci-dessous sont donnés les combustibles les plus utilisés, leur pouvoir calorifique à 100% et les valeurs pré calculées à un rendement inférieur. Pour le prix d’un kWh il faut diviser le prix payé par unité de combustible à l’énergie restituée.

COMBUSTIBLE   UNITE    100% sur PCI 95%… 90%… 85%… 80%… 75%…
Fioul   1 litre            9.80 kWh    9.31    8.82    8.33    7.84    7.35
Gaz propane   1 kg          12.80 kWh  12.16  11.52  10.88  10.24    9.60
Granules bois   1 kg            5.00 Kwh    4.75    4.50    4.25    4.00    3.75


Puissance selon la ∆T et la taille des radiateurs

La puissance totale des radiateurs nécessaires pour le chauffage d’une maison dépend des déperditions à une T° minimale de base donnée pour la région.
La puissance calorifique de chaque radiateur est mesurée en Watts. Elle dépend directement des facteurs suivants:

  • La t° et le débit de l’eau qui passe par les radiateurs.
  • La surface, respectivement la taille des radiateurs.

De nos jours, tous les constructeurs de radiateurs définissent leur puissance calorifique suivant la norme européenne EN 442.Dans chaque catalogue ou brochure on peut voir les dimensions des radiateurs et leur puissance en Watts à une ∆T50.

La norme EN 442 et delta T°50

Quel est le rapport entre le delta ∆T50 et la puissance d’un radiateur selon la norme EN 442?

[(t°C de l’eau à l’entrée + t°C de l’eau à la sortie)/2] – 20°C t° d’ambiance

Autrement dit, la ∆T est la température moyenne du radiateur diminuée de 20° – la température d’ambiance de la pièce chauffée.

La norme EN 442 définis la puissance de radiateur par rapport à la température d’eau du chauffage.

[(75°C de l’eau à l’entrée + 65°C de l’eau à la sortie)/2] – 20°C =∆T50

Un radiateur 1500 Watts à ∆T50 et égale à ça puissance nominale uniquement au cas où la t°de l’eau qui circule à l’intérieur de lui serai de 70° C.

Que deviennent ces 1500 Watts avec une t° plus basse – par exemple 50°C ?

[(55°C de l’eau à l’entrée + 45°C de l’eau à la sortie)/2] – 20°C =∆T30

Or, ce même radiateur de 1500 Watts à une ∆T30 correspond à 900 Watts.

<em »>Pour certains, il s’agit déjà d’un radiateur « basse température » ?! Etant donné que la pièce à chauffer a besoin de 1500 Watts, mais le radiateur en quesrion est limité par la t° de l’eau de chauffage et fournit uniquement 900 Watts, la seule alternative qui reste est d’augmenter sa taille.

Expliqué uniquement dans ce sens, un radiateur basse température = un radiateur surdimensionné.

DeltaT


Qu’est-ce que l’effet de serre ?


Nous savons tous ce qu’est une serre : un jardin recouvert d’une construction en verre. Dans une serre nous cultivons des plantes quand la température extérieure n’est pas clémente. Le verre laisse passer les rayons du soleil mais en même temps il maintient à l’intérieur de la serre une quantité importante de chaleur, dont les plantes cultivées ont besoin.

Dans l’atmosphère, il y a des gaz qui jouent le rôle du toit en verre. Ils sont translucides pour laisser passer le rayonnement solaire, mais en fonction de leur quantité, ils retiennent autour de la terre une partie de la chaleur qu’elle restitue.

Quels sont ces gaz ? Les deux principaux, sont la vapeur d’eau et le gaz carbonique. Des deux, c’est la quantité de gaz carbonique qui a varié considérablement dans le temps, alors que de la vapeur d’eau est constante dans l’atmosphère depuis des milliards d’années. L’« effet de serre » existe depuis cette époque. Si ce phénomène indispensable n’existait pas, la t° moyenne à la surface de la terre n’saurait pas de 15 C°, mais de -18 °C…

Grâce à ces gaz à effet de serre (GES), notre planète est couverte par une couche qui empêche les pertes d’énergie thermique. Nous avons tous agréablement chaud, comme les feuilles de salade dans une serre.

Alors qu’est-ce qui nous fait peur? L’effet de serre, ou les expressions déjà largement adoptées comme « réchauffement climatique » ou « changement climatique » ? Pourquoi commence-t-il à faire de plus en plus chaud dans notre serre ?

effet-de-serre

A part la vapeur d’eau et le gaz carbonique, les deux présents naturellement dans l’atmosphère depuis toujours, l’activité humaine et surtout la consommation excessive d’énergie, entraînent l’émission d’autres gaz à effet de serre. Ce sont le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), et bien sur des quantités supplémentaires de CO2 dégagées par tous les combustibles fossiles.

Ce n’est pas de notre ressort dans ce site d’examiner en détail le « Protocole de Kyoto » ou d’essayer d’envisager quelles seront les conséquences du réchauffement climatique, c’est le travail des têtes savantes.

Simplement, en comparant les différents combustibles et systèmes de chauffage, nous allons essayer de montrer qui « contribue » et de combien à surchauffer notre serre commune en chauffant sa propre maison. Et surtout on voudrait soumettre quelques idées comment ne pas « contribuer » au réchauffement, en consommant moins ou en consommant mieux. Voila pourquoi les énergies renouvelables et en particulier les pompes à chaleur sont nommées « champion mondial » dans la lutte contre le réchauffement climatique.


Régulation loi d’eau

C’est tout simplement la modification de la t° de l’eau de chauffage en fonction de la t° extérieure.

Dans l’image ci-dessous, le régulateur loi d’eau, en agissant sur  une vanne 3 voies, augmente d’1°C la t° de l’eau dans l’installation pour chaque °C « perdu » à l’extérieur. Il fait l’inverse aussi- diminue la t° de l’eau avec le même pas au réchauffement extérieur.
Régulateur loi d’eau


Sources d’énergie

Source chaude: Le milieu où la pompe à chaleur restitue l’énergie thermique captée dans la source froide (air ambiant, eau de chauffage, eau chaude sanitaire).
Source froide: Le milieu à basse température où la pompe à chaleur capte les calories (air extérieur, nappe phréatique, terre)


Température de base

La température la plus basse pour la zone climatique constatée minimum 5 jours par an sur une période de 30 ans. Ces pics de froid surviennent principalement la nuit. La valeur est fournie par les stations météorologiques et dépend aussi de l’altitude. Les émissions thermiques que produire le chauffage doivent couvrir les besoins quand la température extérieure atteint la température de base.


Température « point de rosée

C’est le moment où la vapeur d’eau contenue dans l’air commence à se condenser au contact d’un corps plus froid. Le point de rosée dépend le plus de l’humidité relative – Hr.


Ventilo-convecteurs

Echangeur de chaleur air/eau constitué de tuyaux en cuivre et enfilées sur eux de nombreuses plaques en alu (Il peut être comparé au radiateur d’une voiture). Chaque ventilo-convecteur est équipé d’un ventilateur qui dirige l’air vers l’échangeur de chaleur. Un régulateur électronique détermine la t° et le volume de l’air qui passe entre les ailettes. L’avantage des ventilo-convecteurs est le fait qu’ils peuvent être utilisés en guise de clim pendant l’été.

Radiateurs « Low H²O »

La construction d’un radiateur « Low H²O » est semblable à celle d’un ventilo-convecteur. La batterie d’échange est enfermée dans la partie inférieure d’un caisson en acier à grilles qui permettent à l’air d’entrer, de se réchauffer et de sortir. Ils contiennent 10 fois moins d’eau que les radiateurs traditionnels et ils réagissent très vite aux modifications de température. La circulation de l’air dans ces radiateurs est beaucoup plus intensive ce qui permet un réchauffement plus homogène. Comme option on peut avoir des variantes avec 2 ou 4 petits ventilateurs à 12 Volts reliés à l’échangeur de chaleur. Cette astuce, appelée « Dynamic Boost System » (DBS) rend l’échange de chaleur encore plus efficace.

Radiateurs alu

Légers, ils réagissent très vite aux modifications de la t° grâce à l’aluminium qui est un très bon conducteur de chaleur. Ils ne doivent pas être montés dans une installation avec des radiateurs en fonte préexistant pour éviter l’effet d’électrolyse.

Les PAC air/eau « Inverter » adaptent très bien leur puissance à la basse inertie thermique des ventilo-convecteurs, des « Low H²O » ou des radiateurs en alu.

Radiateurs acier

Plus lourds, ils chauffent plus lentement. Ils contiennent un volume d’eau relativement petit. A part les radiateurs standard, bon marché que tout le monde connait, aujourd’hui on peut trouver des modèles et des solutions déco pour tous les goûts.

Radiateurs fonte

Logiquement, ils sont lourds. L’échange de la chaleur entre la fonte et l’air commence le plus tard comparé aux radiateurs en acier et en alu. Ceci entraîne une inertie thermique qui est bienvenue pour une PAC « tout ou rien – on/off » par exemple. D’un autre côté, leur utilisation dans des maisons qui ne sont pas chauffées pendant toute l’année n’est pas recommandée, notamment à cause de la grande inertie.

Il faut souligner une idée erronée selon laquelle la matière dont sont faits les radiateurs a une influence sur la puissance. Par exemple que les radiateurs en alu sont plus efficaces que les radiateurs en fonte à une t°plus basse de l’eau. C’est vrai que l’échange de chaleur va commencer beaucoup plus tôt, mais ils vont refroidir plus vite aussi.

  • Pompes à chaleur (PAC)
  • Chaudières à condensation
  • Plancher chauffant
  • Plancher chauffant en rénovation
  • Murs chauffants
  • Pompes à chaleur air/air
  • Chauffage & Climatisation
  • Plomberie & Sanitaires
  • Glossaire
  • Pac air/eau haute température
  • Chauffagiste à Houilles
  • Dépannage de chauffage
  • Exemples de devis
  • Partenaires
  • Contact
  • CGV

Rénotherm est cértifié QualiPac RGE
Renotherm est certifié RGE QualiPAC. Ainsi nos clients bénéficient de toutes les aides applicables de l’Etat – le Crédit d’Impôts Transition Énergétique (CITE), ANAH, les Primes d’Energies, etc.

© Copyright Renotherm · Plombier-Chauffagiste · Tous droits réservés · Réalisation web Zen Studio